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19 novembre 2015

Les amoureux de Marivaux

10 Les amoureux de Marivaux

 

Par le label «  les Mauvais élèves »

Mise en scène Shirley et Dido

Du Jeudi 19 au Samedi 21 novembre, à 19h

Nouveau Théâtre de Poche Graslin

 

Parmi l’œuvre de Marivaux, quatre jeunes comédiens réunis sous le label Les mauvais élèves ont fait une sélection des plus belles scènes d’amour extraites de l’œuvre de Marivaux, et les ont ponctuées de chansons françaises de Gainsbourg, Polnareff, Sylvie Vartan…
Ils se partagent une quinzaine de personnages sortis de cinq pièces du maître de la comédie des sentiments. Au gré des situations, ils se transforment, dansent, chantent, privilégiant le rire comme meilleur ambassadeur de l’Amour et offrant une lecture drôle et originale de Marivaux.

Ca swing, ça chante, avec entrain et énergie. Un spectacle rafraichissant et aussi léger comme une bulle de savon. La mise en scène acidulée est signée Shirley et Dino. A noter, la présence dans la troupe de leur propre fille, Elisa Bénizio ! Bon sang ne saurait mentir.

À l’instar de leur propre univers, la mise en scène du duo mythique Shirley et Dino est légère, poétique et décalée. Elle met en valeur l’humour et la modernité des textes classiques de Marivaux et les rend accessibles à tous.

Les rapports amoureux sont présentés sous toutes les couleurs : les jeunes premiers transis d’amour, les valets qui se désirent ardemment, une vieille fille séduite par un jeune garçon, un chevalier qui vole la fiancée d’un marquis… Ces scènes offrent une grande diversité de situations et de personnages.

Sur Réservation au 02 40 47 34 44 – reservation@theatredepochegraslin.fr

Théâtre de poche, 5 rue Lekain – Nantes. (Derrière le Katorza)

Tarifs : Adulte, 19 € - Enfants (-13 ans),  10 € - Tarif réduit : 13 €

 

LA DISTRIBUTION

Valérian Béhar-Bonnet

Elisa Benizio

Bérénice Coudy

Guillaume Loublier

Costumes, Mariette Niquet Rioux

Lumières, Éric Toxé

Production Achille Tonic Productions et coréalisation Théâtre de Poche-Montparnasse

 

LES CHANSONS

Dix chansons du répertoire français du XXème siècle sont chantées a cappella par les quatre interprètes. Elles répondent aux états d’âmes des personnages et s’accordent aux situations qu’ils vivent. L’intemporalité des pièces de Marivaux permet ce mariage avec des chansons du XXème siècle.

Love me, please love me. Michel Polnareff

Tu veux ou tu veux pas. Brigitte Bardot

Fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve. Jane Birkin

Ce soir je serai la plus belle. Sylvie Vartan

Il suffirait de presque rien. Serge Reggiani

Fou d’elle. Eddy Mitchell et les Chaussettes Noires

Comic strip. Serge Gainsbourg

L’eau à la bouche. Serge Gainsbourg

Éducation sentimentale. Maxime Le Forestier

Tout, tout pour ma chérie. Michel Polnareff

Les intermèdes, écrits par les comédiens, introduisent chaque scène et déroulent un fil rouge entre les tableaux.

 

LE RIRE AU COEUR DE MARIVAUX

Entretien avec Corinne Bénizio, dite Shirley, metteur en scène, et sa fille Elisa Bénizio, interprète

D’où est venue l’idée de faire un spectacle autour des personnages des amoureux ?

CORINNE : J’ai toujours adoré les amoureux de la Commedia dell’arte. Ils n’arrivent pas à s’aimer tellement ils s’aiment. La passion les ravage, et c’est drôle. Chez Mnouchkine je les travaillais déjà. L’idée était de permettre à Elisa et ses amis comédiens – rencontrés dans un cours très conventionnel, où on ne leur inculquait qu’une seule manière de jouer –, de faire tout ce à quoi ils n’avaient pas le droit… Si on veut chanter, on chantera ! Ainsi sont nées les chansons qui parcourent le spectacle. Elles inscrivent Marivaux dans une vérité d’aujourd’hui.

ELISA : Chez Marivaux l’amour est toujours impossible. Mais de cette impossibilité naît la comédie. Il n’y a jamais rien de négatif dans son regard, qui donne à tous les mêmes chances d’aimer. Chez lui, l’égalité règne, qu’elle soit sociale (les valets ont droit d’aimer autant que les maîtres) ou sexuelle : les femmes et les hommes sont traités en égaux face à l’amour. Marivaux estompe toutes les différences, en allant souvent jusqu’à intervertir les rôles…

Vous avez choisi une esthétique moderne pour jouer ces scènes. La modernité de Marivaux est-elle si évidente ?

ELISA : La langue de Marivaux et ses propos sont absolument modernes. La liberté qui habite son univers nous a plu. Nous qui avons l’âge des personnages, nous nous sommes sentis tout de suite en accord avec eux. Leur spontanéité, leur franc-parler nous convenaient parfaitement. À condition de trouver son individualité et son identité propres à travers chaque personnage, on se sent très à l’aise dans cet univers. Nous avons respecté le texte à la lettre ; notre seule intervention a consisté à couper dans les échanges, et à rajouter les petits intermèdes transitoires pour introduire chaque scène.

CORINNE : Nous sommes partis sur l’idée de la comédie musicale, Marivaux et Jacques Demy nous semblant faire très bon ménage… Au début, tous nos choix ont été pensés par rapport à un problème économique, et ils se sont avérés les bons, parce qu’ils ouvraient l’imaginaire. La règle du jeu c’était de rester « dans l’esprit », mais ensuite tout était possible.

Le spectacle est résolument drôle. Vous n’avez pas peur d’insister trop sur la veine comique, au détriment de l’émotion ?

ELISA : Moi, Marivaux me fait rire. Il a le don du comique lié au sentiment amoureux. C’est cette lecture de la dérision que nous avons choisie, mais elle ne retire rien à la sincérité. Simplement l’émotion est moins présente ; de même qu’une lecture exclusivement émotionnelle de l’oeuvre lui retire toute sa drôlerie. Dès que je lis une scène, je vois les valets faire des bêtises ; ce qui me plaît, c’est ce qui se passe en coulisses, et qu’on ne voit pas. Nous avons fait notre sélection en retenant dix scènes sur cinq pièces, à partir de ce critère exclusif qu’est le comique. J’ai été élevée à bonne école pour cet art du rire, qui se pratiquait constamment à la maison : on vivait avec Shirley et Dino, difficile de ne pas être imprégné ensuite de leur envie de s’amuser de tout !

 

LES BIOGRAPHIES

SHIRLEY ET DINO - metteurs en scène

Corinne et Gilles Benizio, alias Shirley et Dino, commencent dès 2007 à faire de la mise en scène en dehors de leurs spectacles.

En 2007, ils mettent en scène Le Soldat Rose de Louis Chedid et Pierre-Dominique Burgaud. En 2008, mise en scène de l’opéra King Arthur de Purcell avec Le Concert spirituel sous la direction d’Hervé Niquet pour le Festival Radio France à l’Opéra de Montpellier, direction René Koering. En 2010, mise en scène du Carnaval des Animaux d’après Camille Saint-Saëns au Théâtre des Champs-Élysées. En 2011, mise en scène en collaboration avec le chorégraphe Philippe Lafeuille de La Belle au bois dormant de Hérold, dans le cadre du 64ème festival de musique de Besançon, avec l’orchestre philarmonique de Bruxelles sous la direction d’Hervé Niquet. En 2012, mise en scène de La Belle Hélène d’Offenbach au Corum de Montpellier.

En 2013, mise en scène desAmoureux de Marivaux compagnie des Mauvais Élèves dont leur fille Elisa fait partie. En 2015, mise en scène de Don Quichotte chez la Duchesse de Bois Mortier, avec Le Concert Spirituel sous la direction d’Hervé Niquet, à l’Opéra de Metz, repris en février à l’Opéra Royal de Versailles.

VALÉRIAN BÉHAR-BONNET

Elle débute sa formation théâtrale à 14 ans chez Annie Schindler. Jusqu’à ses 22 ans, il est acteur et metteur en scène de nombreux spectacles où il mêle théâtre, chant, danse, musique et mime, tout en donnant des cours de théâtre. En 2009, il entreprend un long voyage qui lui permet d’élargir son horizon artistique : Amérique du Nord, Amérique centrale et Jamaïque. Sa voix, sa guitare et son goût des autres lui offrent de belles rencontres. En 2012, il rentre en France et reprend sa formation en passant chez Jean-Laurent Cochet, puis chez Béatrice Brout. De 2013 à 2015, il joue au festival Off d’Avignon, à Paris, en province et à l’étranger avec la compagnie des Mauvais Élèves, dirigée par Shirley et Dino. Il fait également partie des Talents Cannes et Paroles d’Acteurs de l’ADAMI en 2014, où il travaille avec Georges Lavaudant.

ELISA BENIZIO

Après plusieurs stages de théâtre au cours Florent et chez Acting International, Elisa entre au cours Jean-Laurent Cochet en septembre 2011 où elle suit une formation théâtrale pendant deux ans. En 2013, elle monte, avec trois autres comédiens du même cours, la compagnie Les Mauvais Élèves. Ensemble, ils créent leur premier spectacle, Les Amoureux de Marivaux.

En 2014, Elisa est révélée Talent Cannes Adami et sélectionnée pour jouer dans le court métrage de François Goetghebeur et Nicolas Lebrun La Nouvelle Musique. Elle remporte le Soulier d’or de la meilleure actrice au festival Cours Charlie, cours. Elle joue dans le spectacle Archipel Marie N’Diaye, mis en scène par Georges Lavaudant dans le cadre du festival d’Automne à la Cartoucherie en octobre 2014.

BÉRÉNICE COUDY

Après avoir étudié deux ans au cours d’art dramatique de Jean-Laurent Cochet, Bérénice rejoint ses trois acolytes pour créer Les Amoureux de Marivaux. Grâce à l’Adami, Les Mauvais Élèves jouent dans le court métrage La Nouvelle Musique, réalisé par François Goetghebeur et Nicolas Lebrun et récompensé par plusieurs prix. En octobre 2014, Bérénice travaille également à l’Atelier Carolyn Carlson dans le cadre du festival d’Automne, pour le spectacle Archipel Marie N’Diaye mis en scène par Georges Lavaudant. Elle prend des cours de piano pendant dix ans et participe pendant deux ans à des shootings photo en tant que modèle notamment pour Sylvie Malfray et Nikos Papadopoulos.

GUILLAUME LOUBLIER

Il  rejoint Les Mauvais Élèves par amour pour la comédie. Après avoir été mis en scène par Jean- Laurent Cochet au cours de sa formation à Paris, il travaille sous la direction de Shirley et Dino. Avec eux, il approfondit l’art de composer des personnages, mis de côté depuis ses premiers pas enseignés par Michel Saillard à Montpellier en 2009. Révélé Talent Cannes ADAMI 2014, il tourne dans un court métrage réalisé par François Goetghebeur et Nicolas Lebrun.

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